Section de Douarnenez

"Merci d'avoir répondu à notre invitation. Invitation du front de Gauche, c'est à dire de toutes celles et tous ceux qui le composent , partis et citoyens engagés.

Nos vœux, on s'en doute, ne recouperont pas ceux du Président de la République qui tourne le dos aux espoirs de la majorité de ceux qui l'ont élu en 2012.

Une politique nationale qui se dévoile aujourd'hui

Le « pacte de responsabilité » proposé aux entreprises lors de la dernière conférence de presse du Président s’inspire directement des propositions patronales et fait déjà le bonheur de Pierre Gattaz, patron du MEDEF et de la droite qui se réjouissent en découvrant les nouveaux cadeaux fiscaux et les nouveaux allègements de charges qui sont octroyés avec notamment la suppression des cotisations sociales affectées aux familles. Sous prétexte d'alléger les « charges » et de favoriser l'emploi le gouvernement actuel est dans la droite ligne des politiques déjà appliquées partout en Europe : des cadeaux au grand patronat sans effet sur l'emploi, qui s'accompagne d'une dérégulation accrue des mouvements financiers privant les populations des outils de contrôle de leur avenir économique. Tout ceci conduit à une une diminution significative des moyens de l'Etat et des collectivités territoriales, moyens pourtant essentiels dans le développement des politiques qui vont dans l'intérêt du plus grand nombre.

Inversement, dans les propos de François Hollande, on ne retrouve aucune référence à la souffrance sociale, nulle empathie envers une population qui a déjà été durement touchée par la précarité et le chômage ; pas la moindre référence aux organisations syndicales ! Mais la reprise du discours stéréotypé, digne des brèves de comptoir les plus éculées sur les prétendus « abus » de la Sécu ! Et partant, les logiques de bouc émissaire prospèrent de plus belle, ici sur les chômeurs, là sur les fonctionnaires...

Hollande et son gouvernement ont choisi d’accentuer encore le cours libéral de leur politique, au mépris de l’urgence sociale, au mépris des leçons de l'histoire encore récente d'un capitalisme en crise incapable d'assurer le développement juste et durable des territoires et des hommes et femmes qui y vivent.

Nier les oppositions en éloignant les lieux de pouvoir et de décision des citoyens

Pour faire passer une politique pour laquelle il n'a pas été élu, le gouvernement brandit de plus en plus ouvertement la perspective d’avancer par décrets pour accélérer le mouvement de réformes, pour procéder à de nouvelles réductions dans les dépenses publiques impactant directement les collectivités locales et la protection sociale, et demain peut-être pour remodeler en profondeur le paysage institutionnel du pays. En appelant à la diminution du nombre de régions, de départements, et de commune, pour aller vers la mise en place de super région et de grandes métropoles, le gouvernement vise à modifier significativement le rapport des citoyens à leurs élus. Cette stratégie d'éloignement des lieux des décisions de la vie de nos concitoyens vient alors encore rétrécir l’espace des solidarités comme celui du débat démocratique.
Nous condamnons alors la façon autoritaire dont procède le pouvoir PS-EELV et pour nous, il y a un lien étroit entre ces restrictions des espaces démocratiques et la volonté d'imposer des politiques d'austérité tournant le dos aux besoins populaires, au vivre ensemble, à la préservation de notre environnement.

LE FRONT DE GAUCHE, c'est l'HUMAIN d'ABORD !

Le Front de gauche s’oppose à cette politique qui nourrit la désespérance et fait le lit de l’extrême droite.

Le FDG c’est la construction d’une alternative de gauche dans les mobilisations et les échéances électorales, pour la mise en place d'un projet politique qui place l'homme et ses besoins par dessus les intérêts financiers ; les intérêts d'une classe sociale qui n'a jamais eu comme autre priorité que d'assurer sa propre domination, au mépris du bien commun et de la sauvegarde de notre planète.

Le FDG c'est un outil au service de tout ceux qui, membre d'un parti ou simple citoyens cherchent à ouvrir un nouvel espace à gauche capable de construire une alternative politique qui rompe avec les logiques libérales quelle que soit leurs expressions.C'est pourquoi dans la période qui vient nous allons ici, ensemble, nous allons engager des actions :

sur le sens d'une fiscalité juste et utile à la collectivité dans son ensemble (service publics, mais aussi aide aux artisans, PTE, ESS...). A l'opposé des mouvements néopoujadistes qui fleurissent ici et là et qui ne visent souvent qu'à briser la logique de mise en commun des richesses produites, nous appelons à une restructuration totale de la fiscalité afin de faire payer les revenus du capital et libérer ainsi le travail des charges que les actionnaires lui imposent.

sur la décentralisation, qui ne doit pas être considérer par l'Etat comme le moyen de faire porter son désengagement sur le dos de collectivités, mais bien comme la possibilité pour les populations de mieux s'engager dans les choix politiques qui les concernent.

Les élections à venir sont des points d'appui pour mener ces combats

C'est pourquoi nous mènerons ensemble campagne à l'occasion des futures échéances électorales :

C'est pourquoi les militants du Front de Gauche sont, on le sait, engagés dans la liste « Iniatives citoyennes à Gauche pour Douarnenez » menée par Jacques Bœuf. Ensemble, nous portons une double idée : d'abord le refus de la fatalité qui gagne notre pays. Nous pensons qu'en s'emparant pleinement des espaces de débats et des lieux de décisions, les citoyens sont capables de peser réellement sur le cours de leur vie. D'où notre volonté de placer notre démarche active et participative au cœur de notre projet. Ensuite, nous refusons de gérer la misère ,en acceptant sans discuter les baisses des dotation imposées par le gouvernement et en nous contentons de faire au mieux avec ce que l'on veut bien nous donner. Ici comme ailleurs, les habitants de Douarnenez ont le droit de vivre dignement, de disposer d'un emploi pérenne, d'un revenu qui permet de subvenir à tous leurs besoins. Nous pensons qu'enfin les territoires de notre pays n'aurons d'avenir que par la mise e commun de leur ressources et de leurs intelligences et non pas par une mise en concurrence qui ne ferait que niveler par le bas les conditions de vie de tous.

Pour mener ces combats qui peuvent changer nos conditions, nous vous appelons, membres de nos partis ou pas à agir ensemble durant cette année 2014 que nous nous souhaitons riches de succès. Et nous vous souhaitons à vous ainsi qu'à vos proches tous nos vœux de bonheur et de réussite pour cette nouvelle année.

Nous vous invitons maintenant à poursuivre les discussions autour du verre de l'amitié."

Une vingtaine de militants présents ont alors poursuivi amicalement le débat.

Samedi 18 janvier