Sept postes supprimés: plus de fermetures de classes que d'ouvertures, la politique du chiffre frappe de nouveau nos écoles primaires et maternelles: Pas question de parler de projet d'école, de stabilité des équipes, de respect des engagements pris contre la désertification rurales : non, ce sont les chiffres qui guident la politique du ministère de l'éducation nationale. L’austérité à l'école, c'est plus de division, d'exclusion, de sélection, moins d'ambition pour tous. Les belles promesses de François Hollande sur la jeunesse durant sa campagne, ses déclarations sur l'esprit du 11 janvier, ont fait place à la réalité de ces mesures néfastes.
Des monts d'Arrée à Moëllan en passant par Douarnenez c'est la même colère. Toujours ce sentiment de n'être pas entendu, méprisé. Même surdité pour l'école que pour les hôpitaux, les postes, d'autres services publics......Même refus d'entendre les élus , les équipes pédagogiques, les parents. Même mépris envers les efforts faits par tous ces acteurs de terrain pour assurer de bonnes conditions d'études et d'enseignement. Nos enfants ont besoin d'établissements à taille humaine, de classes à effectifs réduits ; de programmes et méthodes ambitieux. On doit en donner les moyens à l'école . Pour cela plutôt que de choyer banquiers et actionnaires, on doit investir dans le service public d'éducation, pour former les individus, travailleurs et citoyens éclairés dont le pays a besoin.
La Fédération du Parti Communiste du Finistère soutient les actions entreprises contre ces fermetures et demande la révision de mesures injustes par l'attribution à notre département des postes nécessaires.
Ismaël Dupont, secrétaire départemental de la Fédération du PCF du Finistère.
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